Prévoyance
Décryptage

Focus sur les contrats Vie-Génération

par La rédaction - le 09/03/2017

Les contrats « Vie-Génération » offrent au bénéficiaire un abattement fiscal supplémentaire de 20 % sur le capital transmis. Les fonds sont investis dans des secteurs d’activité que le législateur considère comme « utiles » à la société.

Instaurés par la loi de Finances rectificative pour 2013, les contrats d’assurance Vie-Génération sont des contrats monosupports libellés en unités de compte. Comme le PEA–PME, ils sont destinés à soutenir certains des secteurs économiques définis par la loi. Pour orienter l’épargne des ménages vers ces secteurs, ils bénéficient d’une fiscalité incitative : une exonération de 20% supplémentaire sur les capitaux transmis.

Des « secteurs utiles » mais risqués

Les contrats Vie-Génération ne comportent pas de fonds euros. Ils sont entièrement libellés en unités de compte. Leur actif doit être investi à 33% au moins dans des petites entreprises (PME et ETI), des sociétés finançant le secteur locatif social ou intermédiaire et des entreprises agréées « entreprise solidaire d’utilité sociale ». Des secteurs peu rentables et pas exempts de risques. Compte tenu des supports d’investissements imposés, ces contrats sont à envisager en complément de contrat d’assurance-vie classique.

La transmission de patrimoine optimisée

En contrepartie du risque d’investissement, les sommes transmises aux bénéficiaires au décès du souscripteur bénéficient d’un abattement de 20%, en plus de l’abattement de 152.500 euros de l’assurance-vie classique. Ainsi, les fonds sont soumis à la fiscalité suivante :

  • L’assiette est réduite de 20 % de la somme.
  • S’applique ensuite l’abattement de 152.500 euros par bénéficiaire.
  • Enfin, la fraction restante est taxée au taux de 20 % jusqu’à 700 000 euros de capital imposable et à 31,25% au-delà.

A noter que ces règles s’appliquent uniquement aux contrats dont le souscripteur a moins de 70 ans.
Ces contrats présentent donc un intérêt pour les transmissions de patrimoines importants, c’est-à-dire pour les contrats dont la valorisation est supérieure à 152.500 euros par bénéficiaire.

 

 

 

 

La rédaction

Voir tous ses articles

Prévoyance

Pour les Français, la famille d’abord

Une étude mondiale sur la prévoyance révèle que la moitié des Français soutiennent la famille au détriment de leur stabilité financière et leur retraite. Pourtant, ces soutiens de famille sont encore peu nombreux à avoir prévu une solution assurantielle en cas de maladie grave.

Actus

Lire la suite

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation, de la part d'Invest Expat et de tiers, de cookies et autres traceurs à des fin de personnalisation des contenus, mesure d'audience, statistiques, partage sur les réseaux sociaux, profilage et publicité ciblée. En savoir plus

Ok, J'accepte